mercredi 19 décembre 2007

Trucs et astuces n°1

Vous y êtes. Après vous êtes chauffé après moult caresses et friandises bucco génitale (quel terme so glamourous), vient le moment du préso. Et là, soit c'est fluide (passez moi l'expression), soit c'est là que le type d'un soir devient le pauv' type d'un soir en vous lâchant un "euh, je le sens pas/on est obligé ?/sois pas parano/t'as pas confiance ?". RRRHHHAAAAA !!!!!
Voilà.
Alors, soit vous virez cette minable buse de votre environnement immédiat à coup de pieds (et quitte à être claire sur votre sentiment, profitez en et visez le bas ventre). Soit vous avez vraiment très faim (mais alors très beaucoup) et vous la jouez stratège.
N'allez pas dans le sens des "tu sais, les MST, dont le sida par exemple, t'as entendu parler ? tu vois ?". Non. Un type qui pense s'affranchir du préso est un type qui pense que c'est comme les accidents de voiture quant on prend le volant fin bourré : ça n'arrive qu'aux autres. Aussi, sortez votre arme de dissuasion massive, votre ultimate weapon. Dites que vous êtes en pleine période d'ovulation, et qu'un bébé est vite arrivé (enfin, comptez 9 mois en moyenne). Et là, croyez moi : très souvent, le mec enfile gentiment son habit de lumière et se la ferme.
Alors, je sais. C'est de la manipulation. Mais avec des cons : j'assume. Mais là où je pense que le constat est pire, c'est que certains types (ne généralisons pas), ont plus peur d'être papa que du sida.
Too bad.

mercredi 12 décembre 2007

Of St. Vincent, musical crush

Pour les incultes (dont moi), St. Vincent (prononcer St. Vincent) est un crossover de Sufjan Stevens, prodige torturé, lyrique et exaspérant de la folk nord américaine, et de The Polyphonic Spree, excellente équipe de football musical (car 22 sur scène). Non content d'être un martyr du IVème siècle, St. Vincent est, comme son nom ne l'indique pas, le groupe d'une certaine Annie Clark.

Annie Clark : dans la famille My Brightest Diamond, je voudrais la sœur.
Je fais ici référence à la plus belle voix de la pop actuelle - non, pas Céline Dion - Shara Worden, corde vocale pensante de MBD, qui a révolutionné mes oreilles faméliques.
Donc Annie Clark. La demoiselle écrit des mélodies tarabiscotées et aériennes. Raconte un peu n'importe quoi dans ses textes, et y demande de façon répétée un certain John en mariage. Je veux bien m'appeler John pour rendre service...
Après avoir sorti un album mignon tout plein (Marry Me chez Beggars Banquet), Annie Clark écume les cabarets, tripots et autres campings, flanquées de 3 musiciens visiblement aussi génialement déjantés qu'elle (mais moins mignons).

Je dis visiblement parce qu'hier soir, j'ai eu l'occasion (du bois) d'assister à une de leurs rares performances parisiennes.
Salle non-fumeur (YEAH !). Atmosphère à couper au couteau. (bizarre, toute cette fumée...)
Et là, ATTAQUE CARDIAQUE !

Miss Clark ressemble à ses grands yeux noirs, à sa sauvage auréole, hirsute, bouclée et indomptable (notez ici la sublime allégorie religieuse).

Miss Clark a une petite voix angélique, mais dévastatrice comme le souffle chaud du désert en pleine tempête de sable.

Miss Clark maitrise divinement sa guitare rouge sang, et alterne de magnétiques contre-temps truffés de poésie, et défoulements animaux rageurs, bruitesques, de l'acabit d'un bon vieux L7 sous acide.

Miss Clark a fait s'arrêter le temps et mon petit cœur le temps d'une soirée.

Faites du bien à vos oreilles. Offrez-leur St. Vincent pour Noël.

vendredi 7 décembre 2007

Of supermarkets and shopping frenzy

De retour, après jours coupée du monde. Sans Internet donc, courtesy of NouilleTelecom, thank you. Passons.
Je voulais présentement faire part de mon indignation quand aux habitudes shoppinguesques de mes voisins parisiens.
Là, vraiment, nous frôlons l'annihilation neuronale. Le lavage de cerveau publicitairement induit. J'ai l'impression d'être restée aux US ! Franchement, où est donc cette fameuse différence culturelle dont les français sont si farouchement fiers (remarquez au passage cette sublime et subtile allitération) ?
Un petit tour dans un antenne d'une enseigne franco-française de produits culturels m'a tout bonnement assommée. 15 excités du porte-feuille au m², une ruée systématique sur les dvd mis en avant (tous plus mauvais les uns que les autres), des livres tout sauf littéraires (La cuisine des boulets par M. Pétanque ; Le tarot de Nicolas S ; Comment se tailler les ongles en triangle en 3 leçons, etc.). Et des vendeurs aux bord du nervous breakdown.
Sérieusement... Au bout d'une heure d'intense piétinement, j'ai senti que je devenais légèrement verte, tendance Hulk. Le moindre effleurement de ma personne par un (ou une) acheteur en villégiature risquant de provoquer une transformation irrévocable de votre dévouée en un monstre sanguinaire décérébré. J'ai donc rebroussé chemin, dépitée, dégoutée, débilitée par tant de mercantilisme aveugle.
C'est décidé, cette année, je boycotte le traditionnel du paquet cadeau.
Je ferai des dessins pour mes amis.
Ma famille sera ravie d'avoir des cadeaux brandés Emmaüs, preuves de mon engagement irréfutable et aveugle en faveur de l'humanité matérialiste.
Je haïssais passablement les fêtes de fin d'année pour leur superficialité. Maintenant, c'est officiel, je HAIS le shopping. Yeurk.

samedi 1 décembre 2007

Droit dans le ventre

Me voilà donc à la recherche d’un nouveau gynécologue. On m’a dit beaucoup de bien d’une clinique, la Roll’s de la procréation médicalement assistée (PMA). Je vais sur leur site, et lis ce-ci dans un petit encadré « VOULOIR UN ENFANT EST UN DESIR PAS UN DROIT ». Bon. C’est une réalité qu’on ne peut pas nier. Et on  est prévenu des fois qu’on serait un peu débile. Mais j’irais pas chez eux non plus. Je veux bien que les médecins n’aient pas obligation de réussite, d’accord, d’accord, je le sais, j’ai déjà eu l’occasion de m’en rendre compte, et je suis pas idiote. Mais j’aurais préféré un petit encadré avec « ok les gars, c’est pas gagné, mais on va faire le max », c’est tout ce que je demande, c’est quand même pas le bout du monde, non ?

lundi 26 novembre 2007

Le lundi au franprix ...

On fait un bilan de sa vie un dimanche soir de novembre devant une soupe et crac … une petite déprime ! Bref , aujourd’hui lundi , suis toujours dans le même état mais vers 16 heures dans un dernier souffle de vie je décide de me décoller de mon canapé et de foncer au franprix en bas de chez moi pour m’acheter un Dr Oetker… Une poudre qui avec 3 œufs et 120 grammes de beurre se transforme en une délicieuse préparation d’un fondant au chocolat.
J’enfile ma doudoune verte que j’ai depuis que j’ai 15 ans, affreuse (vous savez celle avec des boudins … tellement épaisse que je ne peux même pas croiser les bras) mais chaude !!! Pas besoin de passer devant le miroir je vais juste au franprix ! Me voilà partie…
Je passe le portillon du magasin et là au rayon frais je tombe nez à nez avec Vincent DELERM !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
La vie est farceuse quand même, je sais qu’il habite dans mon quartier mais je ne le vois jamais alors pourquoi aujourd’hui alors que je ressemble au petit bonhomme Michelin coiffé comme un dessous bras !!!

samedi 24 novembre 2007

Maîtresse Erika

"Je suis un esclave malléable". Viggo Mortensen.
Alors là mon cher Viggo, rien ne pouvait me faire plus plaisir !!! Viens donc me voir, j'ai des tonnes d'idées de trucs très très sympa à faire avec toi.

lundi 19 novembre 2007

You... Teub !

Angoisse de l’écran blanc…Comment décroiser les jambes pour la première fois sans perdre la face ? Parce que les trucs de filles ce n’est pas trop mon quotidien en ce moment. Non que je sois partie vers d’autres délires identitaires mais ma vie professionnelle tendrait à s’accorder sur le genre masculin et plutôt au pluriel…
Je me souviens ainsi de ce délicieux après-midi de janvier consacré à la littérature, c’était beau comme un théma Lagarde et Michard, lorsque mon rédac-chef lança un bel oxymore dans ma vie à travers mon Mac, euh, mon ordi s’entend. «Eh, dis donc, j’ai un article pour toi en urgence et même un dossier complet», excellent challenge pensais-je et je n’avais pas tout vu puisqu’il fallait jouer vraiment à être dans la peau d’Un autre.
Pas l’inénarrable Malkovich, ça m’aurait branchée, non, non. Il s'agissait plutôt de l’œil du cyclope mâtiné de vieux relents de Mylène Farmer , bref je vous lâche le titre de la Chose : «You teub».
Si, si… Intraduisible tel quel mais plus qu’explicite. En clair, je devais parler de ces attributs masculins que je n’aurais jamais ! Misère…
Les premières minutes furent douloureuses et la muse ne me visita pas. Franchement comment parler de ça sans virer Mimile le camionneur ou Docteur Ruth avec ses glaces métaphoriques ? Et puis je pris conscience du cadeau immense qui m’était consenti : après tout les petites filles ne bisquent-elles pas toute leur vie parce qu’elles n’en ont pas ? Sacré Sigmund, va !
Donc me voilà partie pour boucler un dossier de six pages (10 000 signes) en trois heures chrono. C’est là que l’idée première «plaisir d’offrir, joie de recevoir» prit tout son sens : emballer le service trois pièces pour mieux le détailler…
Je passais dès lors une délicieuse après-midi à surfer au milieu des strings "jackstrap", des boxers imprimés python (pour les fans de Sailor et Lula ?), des caleçons blancs immaculés de Brad Pitou (autres lieux, autres fights en perspective) et même des excès fluos de Borat pour finir par dénicher la VRAIE culotte Bridget Jones des mecs (grâce à un mien ami que je ne remercierai jamais assez pour son aveu honteux) : le slip kaki de l’armée rouge que l’on peut trouver dans tout bon surplus militaire soucieux de mettre au chaud ses troupes… Hum.
Après ces accessoires plus que sexy, il me fallut passer au côté esthétique de la chose. S’en suivit un papier éprouvant et bien documenté mais, paraît-il, cauchemardesque, sur l’épilation des parties délicates et les résultats plus que médiocres de cette expérience extrême : une allure d’acteur X, des boutons rouges voire des poils incurvés... Yurk !
J’avoue que je commençais vraiment à m’amuser… Et puis le temps passait et il me fallait boucler cet étonnant voyage pendant lequel je vagabondais sainement entre courgettes, poireau et autres légumes oblongs ; que du bio et du bon.
Mais j ’étais bien ennuyée car j’avais tout de même l’impression de ne pas dépasser le ras des pâquerettes, euh de la moquette, enfin, on se comprend !
C’est là que le 7e Art me fit une fleur : inventorier tous les films dans lesquels «Popol se faisait une toile», c’était vraiment cool et un minimum cul-turel… Ah la course de préservatifs fluos, oh le gel de Mary qui veut se coiffer à tout prix , wizz Ben Stiller qui voit tout Village People défiler pour le sortir de son mauvais zip, jusqu’à Ellen Barkin qui voulait nous faire croire qu’elle avait été un homme avant que la foudre ne l’atteigne… Bigre, que de mâles fort "rétribués" dans cette industrie Hollywoodienne !
C’est avec ce magnifique paradoxe sexotemporel que je conclus le dossier qui m’avait donné plus de sueurs froides qu’à un Jack Bauer super charrette et, dans le crépuscule de cette froide soirée de janvier, me revint ce dont je n’avais jamais douté : non, l’homme ne sera jamais une femme comme les autres (avec une pensée émue et respectueuse pour le verso de De Caunes sur l’affiche du film sus-cité, n’est-ce pas les filles ?)...

Chronique de la loose ordinaire

Y'a des jours comme ça. On se motive, on combat l'adversité courageusement, et non, vraiment non, rien ne marche.

J'avais récupéré un vélo, négocié avec mes parents (oui oui demain je viens chez mamie et je ne ferai pas la gueule), convaincu la Poline de m'héberger samedi soir...

Et là déjà, comme la marque du mauvais oeil, je me réveille samedi matin avec LE SPOT infâme sur le menton, impossible à dissimuler tellement il y a de relief, bref, pas de bol.

Je prends sur moi, j'essaie de suivre les conseils de Glamour (attirer l'attention sur autre chose, ben voyons, je vais mettre du vernis à ongles tiens !), et je me prépare pour la soirée.

Bon, je passe sur les détails du trajet, un exploit pour moi qui ne monte jamais sur un vélo, je déteste le sport et c'est pas prêt de changer : quelle galère avec mes talons, mon bonnet qui plaque la frange, la température sibérienne, et j'arrive enfin là bas...

Devinez-quoi ? IL était pas là ! Malade, un samedi soir ! Par contre, Quentin le Crétin et sa bande de lourdauds, ils étaient là eux, en pleine forme même ! (Salut Angélique, alors ça bourgeonne, c'est pas la saison pourtant, arf arf arf !). CONNARDS.

Résultat : j'ai bu des mojitos, trop de mojitos, et j'ai passé la soirée au dessus de la cuvette il était même pas minuit, la honte...

Mais c'est pas fini : quand j'ai voulu rentrer dimanche matin, plus de vélo, on m'a piqué le vélo du pote de mon frère ! J'ai mis deux heures à rentrer, entre l'attente des métros et la marche à pied en talons, piteuse et ravagée par une gueule de bois carabinée. Evidemment je me suis fait engueuler en arrivant parce que j'étais en retard : privée de sortie la semaine prochaine !

Et ben ça tombe bien, j'ai décidé de ne plus sortir, qu'IL aille se faire foutre, non mais c'est bien la dernière fois que je me mets dans un état pareil pour un mec.

A partir de maintenant, je me consacre à mes études (et au baby-sitting pour rembourser le vélo... )


dimanche 18 novembre 2007

Brève de comptoir

On le sait pourtant, ne jamais tenter quelque chose avec un garçon quand on est à 4 grammes surtout quand l’intéressé est a jeun ! D’habitude (enfin c’est pas non plus récurrent chez moi !) j’ai toujours une copine pour me rappeler cette règle d’or du petit manuel de la parfaite célibataire … Malheureusement hier soir , j’étais avec une amie mais elle est partie et je me suis retrouvée collée au bar livrée à moi-même ! Je ne me suis pas déclarée mais j’ai jeté des œillades amoureuses au barman (oui je sais, un barman c’est cliché mais en même temps ils sont là pour ça … Ils font partie du fantasme populaire !) Il a du penser que j’avais un problème de strabisme ! Je lui souriais à pleines dents à chaque fois que j’arrivais à capter son regard grâce à mes petites œillades pleines de subtilités !… Et quand je me suis démaquillée je me suis rendue compte que j’avais les lèvres pleines de tanin et les dents violettes. So charming ! Je comprends mieux maintenant son air effrayé quand je l’ai presque supplié de me faire la bise en partant ! Il n’y a rien de grave dans tout ça … Sauf que je ne retournerais pas dans ce bar, eh oui il y a certaines choses que je n’assume pas surtout quand je me refais le film de la soirée le lendemain à moitié morte dans mon lit ! Voilàààà, c’était juste un samedi soir sur la terre.

samedi 17 novembre 2007

L'ami Ricoré

La machine à café. Putain... la machine à café. RRRHHHAAAAA !!!!! LA MACHINE A CAFE : tu y viens pour prendre un café. Non ? Ca se tient où j'évolue dans un monde parallèle ?!?
Parce que dans la boîte où je suis de passage pour quelques semaines, c'est surtout l'endroit où tu croises ta collègue du troisième étage (service juridique). Celle la même que t'évite comme la peste à la cantine le midi (parce que c'est grand un réfectoire et que tu as le choix. Là : non). Et voici donc Justine, ou Christine ou Urine, je ne sais jamais, à qui tu n'as posé aucune question à part un "bonjour, ça va ?" sans âme. Et qui entends par cette formule de politesse ton consentement advi eternam pour entendre en long et en large les histoires de son mari, de son gamin, de ses vergetures qu'elle n'a QUE depuis son accouchement (ben voyons...), les anecdotes heureuses des moments partagés en famille, etc.
A toi.
Pauvre célibataire sans gosse et sans projet, et qui s'en fout de la santé gastrique de son gamin (oui, elle me raconte AUSSI ça...) ! Pauvre fille, dégage et laisse moi au moins prendre un café. Laisse moi au moins me réveiller et m'armer un minimum afin de supporter ta diarrhée verbale. RRRHHHAAAAA !!!!!

vendredi 16 novembre 2007

STOP la grève (enfin juste demain soir)

Pffffffffffffff, fait chieeeeeeeeeer !

D'habitude je suis pour la grève, toujours solidaire, le poing en l'air, révolutionnaire, vive l'anarchie. Mais là, ça fait trois jours et ça saoûle : si au moins les profs faisaient grève aussi ça passerait, mais là, non seulement j'ai cours, ils viennent tous à pied ou en vélo, et évidemment mes parents me jettent dehors à sept heure et demi du mat, pas moyen d'arriver en retard, et je me tape UNE DEMI-HEURE A PIED pour aller au lycée, et pareil pour rentrer ! En plus il fait moins douze dehors, et demain soir, c'est la soirée inratable chez Po.

Problème : Po est dans le 13e, moi dans le 18, et faut que je squatte un vélo absolument car IL sera là, et il faut que j'y sois aussi, sinon cette salope de Camille va encore faire des siennes.

AAAAAAAAAAAHHHHHHHH, rage, je suis trop vénère ! Vivement que je sois étudiante pour faire grève moi aussi.

Bon, y'a quand même des trucs marrants les jours de grève : hier, marchant d'un bon pas pour rentrer, un type m'arrête, et vlà la dégaine : grand black avec un manteau en astrakan et des chaussures pointues, on aurait dit Bob Grant le manager véreux dans Plus Belle la Vie. Et là, bingo : « Excusez-moi mademoiselle, vous êtes musicienne ? ». Moi : « Bah non ». Lui : « Ah mais vous êtes artiste, vous avez vraiment une tête d'artiste ». Moi « Ah bon ? » (bonjour la répartie). Lui : « Je suis réalisateur de clips et je cherche à filmer des artistes pour me faire la main, vous êtes sûre que ça ne vous intéresse pas, une jolie fille comme vous ? ». Moi « Non merci, je suis pressée ». (genre fille farouche qui n'a pas de temps à perdre)

Non mais il se croit où Bob Grant, il a cru que j'étais née de la dernière pluie ? Pas envie de me retrouver sur des vidéos porno pourries sur le net moi !

N'empêche que je crois que je vais me remettre à la basse quand même...

mercredi 14 novembre 2007

Of Velib' and self-centered morons

La mairie de Paris a des idées FABULEUSES. J'ai découvert qu'il n'y avait pas que les chinois et les hollandais pour se déplacer massivement en vélo. Les parisiens sont également une peuplade résolument vélocipède. Grâce à M. Delanoë, maire vert et arc-en-ciel de la capitale, mes voisins et moi-même pouvons aisément nous téléporter d'une borne Vélib à l'autre. Pour ceux qui n'auraient pas mis les pieds à l'intérieur de la petite ceinture dernièrement, il existe donc un fabuleux système de location de vélos, pour les citadins en manque d'exercice. Pour la modique somme d'1€ (less than $1, yes!)n'importe quel possesseur d'une carte de crédit ou d'un passe de métro, peut disposer à sa guise d'un VELIB, certes un peu lourdaud et inesthétique, mais ô combien pratique, pendant 30 minutes.
Excellente initiative donc, que de proposer des vélos à la location. Qui dit location dit, par principe, accessible à tous. Enfin c'est comme ça que ma petite tête rousse et naïve perçoit cette alternative au deux-roues privatif.
Seulement ce n'est pas le cas de tout le monde. En ces temps au climat social orageux, le Vélib est une alternative au métro démesurément prisée. Plutôt que de se conformer au fonctionnement de marché classique du réseau vélibien - offre & demande, fluctuantes - certains parisiens se croient plus malins que les autres et trouvent le moyen de pervertir cette initiative quasi-altruiste.
Ces andouilles cadenassent avec leurs propres chaines, U en acier et autres boucliers anti-sismiques, les vélibs à leurs bornes. Au final, quelques crétins profondément égoïstes s'octroient le droit de priver leur compatriotes d'un moyen de transport, par essence communautaire.
Coup de gueule. Vive vélib' et mort aux "morons" à cadenas. Je propose qu'on leur pique leurs selles.
Ils auront l'air fin, à faire du velib sans selle...

mardi 13 novembre 2007

Of neverending strikes

Question du jour : en France quand le mécontentement monte, que fait-on ?
Non, on ne se met pas autour d'une table pour fumer un calumet de la paix.
Non, on ne part pas dans une réflexion dithyrambique sur le pourquoi du comment de notre profonde insatisfaction(parfois justifiée).
Non.
Bêtement, on discute avec ses petits camarades de travail, et on se met d'accord pour aller faire un tour au bistro pendant nos heures de travail.
I.E. : on se met en grève.

C'est la deuxième grève qu'il m'ait été donné de subir en deux mois, et je ne sais qu'en penser. Les clients du bar dans lequel je travaille (dont je tairai le nom pour des raisons évidentes) me laissent à penser que les français sont profondément schizophrènes.
Je m'explique (cette étude n'a aucune valeur scientifique, ma blouse blanche barbue s'étant mise en grève en raison de l'augmentation du prix du baril de souris blanche de labo) :
Il semble que tout le monde, à quelques exceptions près, soit d'accord avec les grévistes de tous bords, avec leurs revendications et sur le principe même de la présente grève. J'en déduis donc que les gens (extrapolation de l'échantillon interrogé donc) sont,dans l'ensemble : gauchiste, cheminots, profs, syndicalistes et profondément hostiles à un certain Nicolas S.
Mais (et c'est là que le Picon-bière blesse) tout le monde ABHORRE les effets de ladite grève, se met à râler ostensiblement à t=(grève - 72 heures). Et tout le monde finit par dire que, finalement, ils abusent un peu grave les mecs de la SNCF. Non-contents de ne travailler que 25 heures par semaine, ils ont droit à une "prime sur l'absence de prime" (authentique, si si)et clairement font CHIER tout le monde. Et franchement personne ne comprend pourquoi le gouvernement ne fait rien pour y mettre un terme et accessoirement aussi, tout le monde en taule.
En résumé: on est pour la grève mais contre ses effets, et que fait la police ?
Ergo = les français sont schizo.

[Petite précision : le lavage de cerveau nord américain dont j'émerge doucement me contraint pour l'instant à rester bouche bée devant le culot des grévistes et la bienveillante absence de réaction des pouvoirs publics et à ne rien comprendre aux revendications & à leurs oppositions].

A bon entendeur...

samedi 10 novembre 2007

Le silence des agneaux

Pas plus tard qu'hier, alors que je me baladais gentiment, comme à mon habitude, je tiens à le dire, sur le trottoir, car je suis quelqu'un de prudent et de raisonnable, aussi. Bah oui, avec une main de gamin dans chacune des miennes, je ne vais pas non plus m'amuser à traverser les grands boulevards en risquant le choc frontal avec un scooter. Déjà que franchement, un scooter, ça devrait pas exister, mais je vais pas épiloguer là-dessus non plus.

Visualisez donc le tableau: une nana entre trente et quarante, fatiguée, pas trop mal foutue mais pas non plus la bombasse, qui traîne deux gosses insupportables par le bras, limite, et que ça se voit que 1/la joie de vivre ne l'inonde pas 2/elle n'a pas la tronche de la fille qui a envie de se payer une bonne tranche de rigolade avec les premiers pécores venus.

Et bien figurez-vous qu'il y en a, je vous le dis cash, qui n'ont pas peur ou alors ils n'ont pas eu à bouffer depuis longtemps. Si encore le type a un joli cul, je dis pas non pour regarder. Mais là, deux laiderons en fin de parcours m'accostent en sifflant déjà pour commencer, LE truc exaspérant que j'ai sans préambule envie de foutre trois taloches. D'entrée. Micheline Dax, à côté, c'est la quintessence de la beauté et de l'intelligence.
Ils étaient deux: vous croyez qu'il y en aurait eu un pour remonter le niveau? Pas du tout! Le premier avait la coupe mulet ET un jean slim, oui hein, déjà ça calme, et avait une haleine de chacal faisandé. Il dégageait une espèce de karma pourri, avec ses dents de traviole et c'était lui le chef des cons. L'autre, plus basique, avait un look de contrôleur RATP et parlait par borborygmes en ricanant à tout ce que disait Mr Mulet-Slim.
C'est mal me connaître de penser que je me suis laissée faire. Autant vous dire qu'ils étaient perdants d'entrée et le pire, c'est qu'ils n'abandonnaient pas la partie, aggravant leur cas à chaque pas. J'avais pas l'air con, les mômes accrochés au sac à main -l'épisode je hurle parce que ma mère est méchante s'est terminé à l'arrivée des deux ploucs- plus les goliots qui me suivaient à la trace.

Je n'avais AUCUNE envie d'être assimilée à ces deux-là, genre je pourrais les connaître, c'est bon, déjà que le boulanger du quartier me prend pour une tarée depuis que je suis allée acheter le pain en peignoir (si j'ai osé, mais j'avais forcé un peu sur le gin-tonic) et que ce Derrick en mal d'action a fait passer le message, alors ça va bien.

J'ai réfléchi deux minutes.
Je les ai regardés avec un air neutre. C'est très fort, l'air neutre.
Toujours très calmement, je me suis arrêtée, je les ai regardés et j'ai dit: "Vous avez vingt secondes pour foutre le camp de mon champ de vision. Passé ce délai, je me verrais contrainte de réagir". Bon je reconnais, ça fait un peu pitié comme phrase de menace, mais bon, j'avais plutôt envie d'employer la violence, mais en pleine rue et avec les enfants, bof. C'est à ce moment-là que je fus sauvée par mon gamin de cinq ans. Ne jamais oublier qu'un môme a des réactions imprévisibles. Il s'est mis à gueuler comme jamais avec des traits de psychopathe: "NAAAAAN pas REAGIR! SURTOUT PAS SURTOUT PAS AAAAARGH", le tout avec un air effrayé et en me regardant avec des yeux écarquillés.
Les deux pénibles se sont vaguement regardés, et ont fichu le camp.

Quels tocards ces mecs, peur d'un gosse de cinq ans, si c'est pas être de bons vieux gros ringards, ça.

Mon idole

Je m’appelle Philippine, 31 ans, célibataire subie, intermittente du spectacle un joli mot pour dire chômeuse et si ça continu comme ça, je suis à la limite du RMI… Hum… Glamour quand tu nous tiens …
Je me sens l’âme d’une contremaître car j’ai deux gros chantiers en construction en ce moment : rencontrer un homme et trouver du travail. C’est pas gagné mais avec de la volonté et beaucoup de chance je pense que je peux y arriver (ça ne fait pas de mal de rêver un peu et puis Mélanie Griffith elle a bien réussie à conquérir Wall Street et voler Harrison Ford à Sigourney Weaver et c’était pas gagné pour elle non plus !) Si Mélanie y est arrivée je peux le faire aussi … Moi aussi j’aurais mon Harrison et je conquérrais la Plaine Saint Denis !