vendredi 28 décembre 2007

quiès?

Ce n'est plus possible d'être tranquille nulle part. Nan mais je vous assure, c'est incroyable, il doit y avoir un sort pourri spécialement sur ma gueule à ce niveau-là. Et moi, ça me traumatise, voyez-vous, je suis toujours obligée après coup de prendre un petit remontant tout en parlant toute seule. Un peu comme Sue Ellen dans Dallas ton univers impitoyable, sauf que moi, le petit brandy, c'est plutôt toutes les heures en ce moment tellement mes voisins me gonflent, je n'en peux plus de vivre au milieu de ces beaufs, c'est insupportable.

Que ça braille jusqu'à pas d'heure, que ça te joue du pétard tous les samedis soir, que ça te met les matchs de foot à fond pour que tout le monde en profite, JE N'EN PEUX PLUS. Je hais le foot déjà de une. Je n'arrive pas à comprendre ce "sport", je n'y arrive pas, pourtant à un moment j'ai essayé, sans mauvaise volonté franchement. Ensuite, l'attitude canapé/braillage/bièrasses de mauvaise qualité, c'est insoutenable. Pas du tout mon style de vie. Mais pas du tout du tout.
On a bien essayé de les calmer, la vioque du premier a appelé les flics, une fois, qui sont venus, fameuse police nationale. Ben ces goliots se sont plantés devant le poste comme deux bourrins, et que je me tape la causette voire plus si affinités avec les fauteurs de trouble.

Un soir, alors que j'avais la migraine, mais pas une petite hein, une bien sonnante qui pulse au fond du crâne, et je suis allée les supplier de baisser d'un ton. Les mecs (enfin je dis les mecs, y'avait aussi deux ou trois greluches avec, il y a toujours des greluches), sans gêne, m'ont proposé leur mosel bier à deux balles et une place sur leur canapé, avec minimum cinq ploucs en maillot du PSG. J'ai failli exploser en live. Vous croyez qu'ils ont eu pitié? Non.

"Les boules quiès c'est fait pour qui, la p'tite dame?"

J'ai cru rêver.
La p'tite dame. Et puis quoi encore?
Tu sais où je vais te les mettre, tes boules (quiès), j'ai répondu.
Il n'a pas aimé et m'a claqué la porte au nez.
J'ai du me finir la bouteille de porto pour pouvoir m'endormir. Même pas entendu le gamin cauchemarder, à ce qu'il paraît.

Oui, voilà, c'est ça, je suis au bord du burn out total.

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