lundi 19 novembre 2007

Chronique de la loose ordinaire

Y'a des jours comme ça. On se motive, on combat l'adversité courageusement, et non, vraiment non, rien ne marche.

J'avais récupéré un vélo, négocié avec mes parents (oui oui demain je viens chez mamie et je ne ferai pas la gueule), convaincu la Poline de m'héberger samedi soir...

Et là déjà, comme la marque du mauvais oeil, je me réveille samedi matin avec LE SPOT infâme sur le menton, impossible à dissimuler tellement il y a de relief, bref, pas de bol.

Je prends sur moi, j'essaie de suivre les conseils de Glamour (attirer l'attention sur autre chose, ben voyons, je vais mettre du vernis à ongles tiens !), et je me prépare pour la soirée.

Bon, je passe sur les détails du trajet, un exploit pour moi qui ne monte jamais sur un vélo, je déteste le sport et c'est pas prêt de changer : quelle galère avec mes talons, mon bonnet qui plaque la frange, la température sibérienne, et j'arrive enfin là bas...

Devinez-quoi ? IL était pas là ! Malade, un samedi soir ! Par contre, Quentin le Crétin et sa bande de lourdauds, ils étaient là eux, en pleine forme même ! (Salut Angélique, alors ça bourgeonne, c'est pas la saison pourtant, arf arf arf !). CONNARDS.

Résultat : j'ai bu des mojitos, trop de mojitos, et j'ai passé la soirée au dessus de la cuvette il était même pas minuit, la honte...

Mais c'est pas fini : quand j'ai voulu rentrer dimanche matin, plus de vélo, on m'a piqué le vélo du pote de mon frère ! J'ai mis deux heures à rentrer, entre l'attente des métros et la marche à pied en talons, piteuse et ravagée par une gueule de bois carabinée. Evidemment je me suis fait engueuler en arrivant parce que j'étais en retard : privée de sortie la semaine prochaine !

Et ben ça tombe bien, j'ai décidé de ne plus sortir, qu'IL aille se faire foutre, non mais c'est bien la dernière fois que je me mets dans un état pareil pour un mec.

A partir de maintenant, je me consacre à mes études (et au baby-sitting pour rembourser le vélo... )


1 commentaire:

Anonyme a dit…

Je ne veux pas te déprimer mais crois en mon experience , tu revivras encore des soirées comme ça,à faire n'importe quoi pour un garçon ! Mais ce qui est bien c'est que quand tu as pris un peu de recul tu peux en rigoler avec tes copines et dédramatiser !